“Plus rien ne bouge” c’est le titre qu’a choisi Richy pour son premier son. Rare sont les occasions pour Nice-Weekend de vous parler musique… Mais quand nous le faisons, c’est toujours avec un immense plaisir ! Et surtout lorsque c’est pour vous faire découvrir un nouveau talent azuréen à suivre !
Richy : faisons les présentations
Monégasque de 27 ans, Richy de son nom d’artiste, a concrétisé en 2019 son 1er son. Premier enregistrement, mais loin d’être la première aventure musicale pour ce jeune homme, avant tout passionné. “Il y a eu des précédents mais ni travaillés ni enregistrés. Et il y aura surtout des « suivants » peut-être 😉”. Ce qui le motive est aussi simple que sincère : “Faire ce que j’aime faire, ce qui me fait vibrer tout simplement.”
Et derrière lui, il y a tout simplement des années de passion pour la musique ! “J’ai toujours écrit et fait semblant de rapper depuis mes 15 ans, au bout d’un moment je me suis dit que ce serait sympa si j’arrivais à concrétiser cette passion.”
C’est donc tout naturellement, dans la continuité de l’amour pour la musique, qu’au printemps dernier, Richy a intégré un groupe. Une bande éclectique de 6 membres aux sensibilités artistiques différentes (hard rock, rap, électro, blues…). “On a décidé que « Jetlag » collait bien à notre idée de la musique. On est sur plusieurs fuseaux horaires différents !” De cette collaboration sont nées des compositions mais aussi des reprises: “Lose yourself d’Eminem ou Pretty fly de The Offspring. On reprend aussi Metallica ou encore Limp Bizkit.”
Inspirations et influences musicales
Dans la playlist de Richy on y retrouve du Eminem qui fut sa première vrai claque musicale. “J’écoutais ses sons, je recopiais ce qu’il disait (ce que je comprenais en tout cas…), après je traduisais et j’allais voir sur paroles.net ou des sites comme ça ! C’est lui qui m’a fait écouter du rap, qui m’a donné envie d’écrire…”
Mais aussi des artistes français tel quel l’azuréen Ben Mazué ou encore Gaël Faye, qui a aussi écrit un roman “un bel exemple pour moi. Deux poètes”. Lucio Bukowski “qui est une grande source d’inspiration avec des textes qui vont assez loin”. Sans oublier “Hocus Pocus, avec 20Syl qui a beaucoup de talent, ou encore Pigeon John. […] Globalement, j’aime bien écouter ceux qui ont plusieurs cordes à leur arc et savent sortir du carcan du rap en faisant autre chose, ou vice versa…”
Premier enregistrement : “Plus rien ne bouge”
Certes, il est membre du groupe “Jetlag”, mais c’est solo que Richy enregistre son 1er titre. Il a néanmoins été accompagné par Nico Manuello qui a deux projets musicaux à son actif (un solo et un en groupe). “On vient de deux univers différents, il est plus hard rock, mais c’est justement sympa de se réunir avec des gens d’autres horizons. Ça apporte toujours quelque chose. Et être amis dans la vraie vie, ça aide pour créer et pour se comprendre mutuellement ! Merci à lui.”
Le titre : “Plus rien ne bouge”
Pour cette première, on peut dire que Richy met la barre haute avec “Plus rien ne bouge”. Auteur de ses paroles, Richy qui a le soucis du détail, nous explique l’histoire qui se cache derrière ce titre :
“C’est l’histoire d’un gars qui décide, sur les conseils de proches, de se faire un concert de rap à la maison de la poésie et qui finit par trouver le moment sublime. Et le deuxième couplet met l’accent sur l’artiste qui fait le concert. Le texte est donc écrit de manière à ce qu’il y ait une symétrie entre les deux couplets, pour mettre en exergue le fait que chaque concert est une vraie rencontre, il s’agit des mêmes histoires, qu’on regarde la scène ou qu’on soit dessus…”
Et cette histoire c’est aussi une expérience de vie personnelle pour Richy “d’où la dernière photo de la vidéo (ci-dessus), qui est un petit clin d’œil à Kacem Wapalek, que j’étais allé voir à la maison de la poésie. Il est très fort. Et puis le lieu en question est magique.”
L’enregistrement
“Plus rien ne bouge” est donc le premier titre enregistré pour Richy. Une aventure en studio forcément marquante pour lui : “j’ai enregistré ce son chez NiceMix Records. William m’a été d’une aide précieuse, l’expérience était super. On a bien bossé ensemble, ça fait plaisir de travailler avec quelqu’un d’humain et d’empathique. Si j’ai l’opportunité, je serais ravi d’y retourner. Je le remercie en tout cas.”
La suite pour Richy
Pour ce passionné, l’essentiel est de prendre du plaisir : “C’est le principal voire unique moteur”. Derrière “Plus rien ne bouge”, Richy prépare la suite avec “4-5 autres sons plus ou moins prêts, où j’essaie de toucher à autre chose”. Nous ne pouvons que lui souhaiter que tout cela puisse se concrétiser !
Enfin, côté scène, Richy justifie d’une première expérience dans le cadre d’une scène ouverte “à l’occasion d’un concert de deux amis de grand talent : Chill MC et Kino, que je salue”. Il ne ferme aucune porte à ce sujet, même s’il avoue se focaliser sur la création actuellement. Nous pourrions y voir là une forme de maturité pour aborder sereinement la suite de cette aventure musicale, qu’on lui souhaite pleine de succès !